Saturday, November 25, 2006

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je suis en angleterre mais je pense a vous

il y a beaucoup de vent la bas
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l idee de faire un concert dans le courant d air me plait beaucoup
see you next week
je suis toujours pour le fanzine anyway
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Thursday, November 16, 2006

SUR LES COURANTS D'AIR ET AUTRES DERIVES

Pour nommer un courant d'air, la plupart du temps, on dit : COURANT DE ... (ex : Courant du Labrador, ), ou COURANT ... (ex : Courant Nord-Equatorial). Notons au passage - et ceci pourrait s'avérer crucial - les liens qu'entretiennent courants et dérives (omniprésence de l'expression "Dérive Nord-Atlantique" sur les pages web traitant de ce sujet, mais absence totale d'explication).
Le Gulf Stream est donc un courant marin de surface, mis en branle par des courants aériens (en l'occurence l'anticyclone des Açores)
Le courant nord équatorial est continué par une branche montante vers le nord (le Gulf Stream) puis une branche ouest-est de latitude moyenne (la dérive nord atlantique) puis par une branche descendante plaquée sur la façade orientale de l'océan (courant des Canaries). Le schéma est le même dans chaque bassin océanique. Les courants modifient le climat des continents qu'ils abordent : ex le courant nord -équatorial tropicalise la côte sud-est des USA, le courant du Brésil augmente de 2°C la température moyenne au large de l'Uruguay, le Gulf Stream + 5°C en Floride, le Kuo Shyo occasionne une anomalie de +3° au large de Taïwan, la dérive nord atlatique détient le record : +9°C au large de l'Ecosse. La branche descendante refroidit le continent qu'elle aborde : -3° pour le courant de Californie, -8° pour le courant de Humboldt, -9°C pour le courant de Benguela. Les upwellings refroidissent le climat des côtes et remontent vers la surface des éléments organiques qui servent de pâture aux zooplanctons. D'où les richesses des eaux du Sénégal et du Pérou. La dissymétrie climatique se double d'une dissymétrie biologique.
Je pense qu'il y a du matériel poétique intéressant dans cette proximité. Les courants aériens sont à même de produire des dérives... Ce serait intéressant de réfléchir sur la psycho-géographie qu'entraîne notre proposition.
Je pense aussi qu'il faudrait vraiment se poser la question : pourquoi un courant d'air sur un méridien ?
L'intérêt du méridien, c'est que c'est un outil de construction d'une représentation, un outil qui a permis de se construire une image de la Terre.
Le fait de décider de rendre visible le méridien (ce qu'on ne fait pas vraiment) correspond donc probablement à ce fantasme de voir l'image s'incarner dans le réel (de voir dans l'image plus que l'image. cf. Mythologies de Roland Barthes), mais décale ce fantasme, puisqu'il s'agit ici de matérialiser le méridien par de l'immatériel (cela dit, un mouvement d'air est quelque chose de très matériel, et a surement plus d'impact réel physique qu'une sculpture ou une photographie. Dans ce cadre, on peut peut-être dire que ce qui rend immatériel ce courant d'air, c'est qu'il soit producteur de fiction. Mais tout ça n'est pas très clair je crois...).
Méridien = construction mentale
Courant d'air dans la salle Cassini = mouvement de matière + construction mentale (qui viennent recouvrir la fiction du méridien par celle d'un nouveau courant aérien)
Je vais essayer de faire vite un joli schéma qui explique tout ça !

Vous trouverez ci-dessous deux jolies images qui ne servent à rien, mais qui alimentent un peu. Celle du bas est censée faire apparaître de manière flagrante la Dérive Nord-Atlantique, celle du haut doit nous alarmer sur la possible disparition du gulf stream (voyez cette terrible masse d'air froid polaire qui nous arriverait dessus, comme elle a l'air menaçante au feutre noir !)

Thursday, November 09, 2006

Tuesday, November 07, 2006

Etat des lieux

>Voici un petit récapitulatif des différentes étapes par lesquelles nous sommes passées.

JEUDI 26/10
Atelier Ensb-a

GP IT SG NT et le nouveau venu CH ont – compte tenu des difficultés posées par le projet MT (Spotlights) – tenté d'élaborer un projet qui peut se définir comme suit :
Tirer des récits d'ex-captifs de Guantanamo des notions plus générale et abstraite concernant le dérèglement des sens à des fins coercitives ou de manipulation. L'idée première est de prendre à rebours la thématique d'Anomos en en montrant l'autre face.

SAMEDI 28/10
La Halle 1900

Le rapport trop direct à Guantanamo gêne beaucoup MT.
SRH débarque un peu.
Présence de Jean-Charles Agboton-Jumeau qui nous parle de transe sociale, de l'expo de Gary Hill chez Cartier, des rapports de l'art à la politique, de l'institution, de la censure, de Godard, Cézanne et Manet.
On décide finalement de passer beaucoup de temps sur place pour expérimenter l'espace.

Idée personnelle à insérer ici : Dans les alentours proches de l'Observatoire, il y a un bar qui s'appelle naturellement « L'OBSERVATOIRE ». En ce moment, il est fermé, et les vitrines sont recouvertes de blanc (observatoire aveugle et invisible donc). On aurait pu rouvrir ce bar dans la Salle Cassini de l'Observatoire (le bar est situé rue Cassini), ou au contraire aller faire l'exposition dans le bar...

JEUDI 02/11
OBSERVATOIRE

On a quitté la thématique de la transe sur ce point :
Composer (de manière presque documentaire) à partir des deux faces de la transes telles qu'on les avait envisagées jusqu'ici, en précisant ces notions.
D'un côté, le dérèglement des sens est pris dans son sens « rimbaldien ». C'est la base du travail artistique que de sortir de l'ordre des perceptions communes, de voir dans le sandwich au jambon autre chose que le sandwich au jambon, de se départir de l'allant de soi du monde.
De l'autre, le dérèglement des sens est celui-là même qui est mis en oeuvre, à grande échelle et sans commune mesure, par – nommons-la ainsi – la Société du Spectacle, pour nous faire accepter un état de fait inacceptable en le prétendant naturel, en bernant en permanence nos sens, en faisant en sorte justement que tout aille de soi.
Poblématique trop ambitieuse – voire prétentieuse – compte tenu du temps qu'il nous reste.
De plus ce premier projet nous faisait composer essentiellement autour de la thématique d'Anomos, en reléguant celle de l'Observatoire au second plan. Alors nous avons tous convenu qu'il était plus intéressant de composer d'abord à partir de l'Observatoire, sans perdre de vue, en arrière-plan, les questions d'En:trance.

Idées évoquées par rapport au méridien :

  • Saturer l'espace au sol de fils de laiton (comme autant de méridiens potentiels). Sorte de plancher de laiton. (Pourquoi pas ne pas fixer les fils au sol, de sorte que les spectateurs, en marchant, les déplacent.)

    Par rapport au méridien, deux écoles se distinguent. L'école de IT voit dans cette ligne avant tout une frontière, et voudrait matérialiser la séparation qu'elle représente (idée du mur). L'école de FA voudrait travailler sur l'espace même de la ligne, son sillon, une ligne qui « file » (idée du cours d'eau)

PROJET DEFINITIF, ENFIN :

Créer un nouveau courant d'air, dans l'axe exact du méridien de Paris. Le courant remonte la salle Cassini vers le Nord (30m de courant d'air dans la salle) et sort par la fenêtre Nord.

Grosse soufflerie au Sud de la salle


Fenêtre ouverte au Nord



Le 06/11/06, nous sommes allé à Vitry au C17SFX voir pour une soufflerie.

à voir maintenant : La question de l'édition (éventuel fanzine ou autre)